"LADY'S POW"
la quête d’une sensualité libérée.
La série LADY’S POW est un hommage aux femmes. A celles d’avant, d’aujourd’hui et de demain. A toutes celles qui ont été stigmatisées sans qu’elles puissent affirmer librement leur droit à la féminité. « On ne naît pas femme, on le devient». Inspirée de la célèbre citation de Simone de Beauvoir, LADY’S POW incarne le parcours d’une femme, ses chemins à chaque étape dans sa quête d’affirmation et d’épanouissement. La femme est simplement au centre de son soi. Au fil de chaque tableaux, LADY’S POW est une affirmation de la sensualité oubliée et une invitation à la renaissance du glamour. La lady se libère de son image figée. Elle est POW, STRIPPING, SHE IS MORE THAN WHAT WE SEE.
L’histoire est changée, modifiée, nos esprits chamboulés, notre vision et nos idées reçues n’ont plus la même place. Comme des plaques tectoniques, c’est l’effet POW qui provoque ce changement inattendu.
Le langage artistique de la créatrice Charlotte Mahdavy s’inscrit dans le style Pop Art et le courant dadaïste. Dans un esprit doux et impactant, chaque oeuvre offre plusieurs niveaux de lecture. La composition artistique de chacune conjugue construction et décontraction, paroles, textes, images, et joue subtilement entre l’équilibre, les couleurs, les pleins et les vides.
L’artiste a composé un prisme de matières en travaillant la multiplicité des couches et la superposition des peintures pour libérer les émotions, les histoires et les sensations. L’oeil s’attarde d’abord sur les lignes fortes aux tonalités foncées, offrant des dessins provocants avant d’explorer les détails. Chaque création est morcelée en une multitude d’informations. La matière magma de la rue et les images vintages, recouvertes de peinture, à la bombe, incisées ou grattées composent l’histoire de chaque femme en une symphonie harmonieuse. Le vocabulaire a aussi son importance dans les tableaux, ainsi des mots comme «monitor» sont les traductions libres de «clitoris».
Ce travail d’effacement et de recouvrement est un appel à la mémoire collective et à l’évolution de la considération des femmes dans notre société. Dans cette série, les femmes reprennent le POW, le retrouvent et l’animent. Le LADY’S POW redéfinit la sensualité féminine en lui offrant une seconde naissance.
LADY’S POW
or one’s quest for sensuality.
LADY’S POW is an homage to women— those who came before, those alive today, and those who will come after. It honors women who were stigmatized before they could freely claim their femininity. Inspired by Simone de Beauvoir’s quote, “One is not born, but rather becomes, a woman” , LADY’S POW embodies a woman’s life and the roads she embarks upon in her quest for affirmation and fulfillment. The individual is simply at the center of herself.
Through each painting, LADY’S POW asserts these women’s forgotten sensuality and invites a resurgence of glamour. Each “Lady” frees herself from a premeditated perception. She ‘‘POWS!’’, ‘‘STRIPPING’’, ‘‘SHE IS MORE THAN WHAT WE SEE’’.History gets transformed and modified; our souls are shaken; what we see and the ideas we have are displaced. Just as with tectonic plates, the “POW effect” provokes this unexpected change.
The creative language used by artist, Charlotte Mahdavy, is reminiscent of Pop Art and Dadaism. Each of the presented pieces invites a variety of interpretations. The composition throughout the series combines both structure and looseness, while subtly playing with balance, colors, vibrancy, negative space, and a layering of lyrics, texts, and images.
The artist created a prism of materials—using an abundance of layers superimposed with the painted images—to free emotions, stories, and sensations. Viewers’ gazes are first drawn to the provoking images, painted in strong lines and dark tones, before exploring the details of each piece. Each piece contains a multitude of details. The mix of patterns scratched from the city streets superimposed with vintage images that are each covered in paint, spray-painted, cut or scratched, recreate each woman’s story in a harmonious symphony. The texts used throughout each painting are also important. In this way, words like “Monitor,” which indicates a location in Paris, can be freely read or interpreted as “clitoris,” enlivening the potential meaning of each piece.
This strategy of rubbing out, or erasement, and subsequent covering, is a call to our collective memory and to the evolution of how women are perceived and considered in our society. In this series, women reclaim their POW, and bring it to life. LADY’S POW redefines sensual femininity by giving it a new renaissance.
